Se déroulant en 1979, KAYA : UN GOÛT DE PARADIS raconte le passage à l’âge adulte de Kaya (Lethabo Mofomme, dans un premier rôle), une jeune immigrante sud-africaine vivant à New York.

Devenus orphelins à la suite des émeutes de Soweto de 1976, son frère DeMarco (Okieriete Onaodowanof, Hamilton et Great Comet) se bat pour protéger Kaya à tout prix. Tandis qu’il reconstruit leur vie à Harlem pour lui fournir un foyer, Kaya, indépendante et fougueuse, s’enfuit au Club Paradise, une discothèque de Brooklyn, à la recherche d’indépendance. Une fois immergée dans le sanctuaire créatif du Paradise, elle danse parmi d’autres « familles » d’immigrants, de jeunes queer, d’alliés hétérosexuels, de fonceurs et de marchands de rêves—plusieurs d’entre eux ayant élu domicile dans les rues.

Elle se lie d’amitié avec Pato (Felipe Joglar), un/e artiste de scène chilien qui joue avec les codes de genre, et se laisse envoûter par la séduisante Cocoa (Stasi Berezovskaya), tête d’affiche et propriétaire de Paradise.
Mais tout ce qui brille n’est pas or dans ce drame musical original qui se déroule à l’aube de l’épidémie de sida. Au son de la pop, du disco et de ballades rythmées, Kaya se bat pour son indépendance dans cette époque pleine de turbulence.