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Exposition MAPP MTL 2020: L’inconnu

Artistes de l’exposition

Cinzia Campolese
Aude Guivarc’h
Charlotte Risch
Isabella Salas & Anteism
Demande Spéciale

Catégories d’exposition

Nous vivons une période de transition importante dans l’histoire de l’humanité. Ce nouveau paradigme nous force à faire face aux incertitudes au niveau social, économique et culturel. Pour les artistes et créateurs, l’inconnu est un territoire familier.

Confrontés aux possibilités de la création se dresse l’incertitude que l’artiste doit défricher et interpréter à sa façon. Devant cet inconnu, nous vivons une période d’insécurité, que les artistes ont déjà intégrée dans leur processus créatif.

Dans cet esprit, cette 5ème exposition micro-mapping de MAPP MTL présente de nouvelles approches créatives de la projection mapping et une introduction de cette pratique au marché des arts contemporains.

Entrez faire la visite virtuelle de l’exposition:

À propos des artistes:

IRIS par Charlotte Risch

Imaginée durant le confinement, cette pièce fait écho au sentiment d’isolation. Nous sommes positionnés à l’extérieur, observant le monde à travers une fenêtre. Des paysages de lumière cascadent au travers de superpositions de verre, plongeant le spectateur dans un voyage à travers le mouvement et le son.

IRIS est une invitation à la contemplation. Tandis que le public navigue autour de la structure, il lui est offert le choix de regarder à l’intérieur. Deux fenêtres offrent alors une perspective différente de la réalité, deux expériences du même événement.

Remerciements :
Design industriel et Fabrication : Thomas Pagliuca
Musique : Louis Joseph Cliche
Prototype : Éric Dizon

Écosystème Alpha par Aude Guivarc’h

Le concept de cette installation est issue de réflexions de l’artiste sur ses voyages à travers le monde et sur la crise climatique globale qui nous afflige. Écosystème Alpha est une réaction à l’apathie persistante de l’humanité face à la destruction de notre environnement.

Cette sculpture issue d’impression 3D prend vie grâce au mapping vidéo et, comme un organisme vivant, réagit au toucher des visiteurs. Sa topographie, créée en 3D avec des techniques procédurales, représente un paysage fictif que l’artiste considère comme idyllique.

En observant l’installation, on peut suivre le cours des saisons et apprécier le cycle de l’eau qui trace les vallées, les lacs. Cependant, lorsque des visiteurs trop curieux approchent leurs mains de la maquette, le système déclenche un effet de propagation, représentant le cycle de destruction créé par l’humain. Ainsi, les visiteurs prennent part à la fragilité et au cycle de la vie de cet écosystème, les sensibilisant sur l’impact de l’Homme sur la nature.

Remerciements à Dix au Carré pour l’impression 3D

Pensées enfouies par Curiosity

(Camille Renaud – Productrice, Olivier Maurice – Programmeur visuel et interactif, Christophe Godon – Créateur Sonore, Écrivain)

L’Oeuvre des «Pensées enfouies» est une installation interactive, visuelle et sonore qui explore les idées qui traversent l’esprit créatif. Elle nous plonge dans la tête d’un écrivain inconnu, qui depuis le premier jour du confinement en mars dernier, s’exerce à l’écriture de poèmes touchant à la vie quotidienne. Un recueil de poésie moderne et nouveau genre, qui implique l’utilisateur dans la découverte de l’autre.

Une incursion dans les pensées de l’autre, une connexion à ses émotions, une réflexion sur soi.

Frame of reference par Cinzia Campolese

L’installation recrée un lien direct avec le concept de relativité espace-temps. Le temps ne progresse pas au même rythme pour tout le monde et la vitesse à laquelle le temps passe dépend de notre “point de référence”, ou mieux dit “frame of reference” (en anglais), tout comme la position du visiteur en contact avec la pièce.

L’oeuvre consiste en une surface rectangulaire réfléchissante sur les deux côtés, installée perpendiculairement sur un mur dans lequel une composition visuelle évolutive est projetée de l’avant. Lorsqu’on se déplace dans l’espace un effet optique de perspective joue en regardant l’oeuvre, proposant une lecture visuelle liée au point de vue du visiteur.

La composition visuelle minimaliste fait écho au principe de rotation d’un dispositif de mesure temporelle et à un cycle constant d’évolution perpétuel. Son caractère lumineux, défini par la projection vidéo qui se fusionne sur une surface et qui n’existe pas dans sa tangibilité, confie l’aspect éphémère ultime de la pièce, qui renforce encore plus sa relation avec l’immatérialité temporelle perceptive.

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