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Vernissage des expositions hivernales

Location

Never Apart
7049 Rue St–Urbain
Montreal, QC H2S 3S4

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Catégories d’événements


C’est avec grand plaisir que nous annonçons la nouvelle saison d’expositions Hiver 2018 qui sera lancée suite à notre vernissage le jeudi 18 janvier de 18h à 22h. Soyez des nôtres pour célébrer les six nouvelles expositions qui occuperont nos galeries pour la saison à venir, mettant en vedette dix artistes multimédia d’ici et d’ailleurs!

Galerie A Sino(n)-Québécoise? Florence Yee 余承佳
D’où viens-tu ? Négociant entre l’aliénation et l’acceptation de soi, l’exposition Sino (n) — Québécoise ? interroge l’idée malavisée d’appartenir à une société coloniale et notre effacement historique depuis mon expérience en tant que membre de la diaspora cantonaise de Montréal. Sino, le préfixe francophone pour ce qui concerne la Chine, n’est que rarement utilisé et encore moins uni par un trait d’union à une identité aussi exclusive que celle du Québécois. Il n’y a pas de place pour les minorités ethniques dans la supposée ethnicité des Canadiens français, mais il est possible que nous n’en ayons pas besoin. Notre participation dans une identité coloniale qui détermine quelles sont les « bonnes minorités » ne fait que renforcer l’oppression de ceux qui n’ont pas ces privilèges. Toutefois, ceci n’excuse pas pour autant la discrimination qui a non seulement longtemps été passée sous silence, mais n’en reste pas moins fréquente. De l’asservissement à l’exotification hypersexualisée des femmes d’Asie de l’Est et du Sud-Est, nous évoluons dans cette ville avec des yeux méfiants. L’exposition associe la peinture classique au kitsch contemporain afin de créer un troisième espace où exister, ni comme deux moitiés ou deux touts, mais plutôt comme une entité singulière en constant mouvement. La fluidité et les expériences personnelles sont nos armes contre le cadre narratif d’une seule histoire.

Infinite Essence
Mikael Owunna
Galeries B + C
Infinite Essence est la réflexion de l’artiste Mikael Owunna sur les liens entre le corps noir, le cosmos, l’univers et l’éternel face à un monde qui, chaque jour, s’efforce d’éradiquer le corps noir.

Par le moyen de cette série, Owunna médite sur l’équilibre qui existe entre le réel et l’irréel ; entre ce que nous croyons savoir et qui nous sommes vraiment. Nous sommes beaucoup plus complexes qu’on ne devine et cette réalité transcende les dimensions, le temps et l’espace.

Le titre de la série tire son origine d’une citation de Chinua Achebe qui parle de l’Odinani (pratiques spirituelles des Igbos) et du concept du chi. Dans son exploration du chi et ses tentatives de le définir pour un public contemporain, Achebe a été confronté à plus de questions que de réponses. Une phrase se démarque de sa recherche :
« Le chi est-il une manifestation infinitésimale de l’essence infinie de Chukwu, donnée à chacun de nous de manière distincte et unique tel un seul rayon émanant de l’éclat absolu du soleil ? »

Dans la même optique, Owunna a également commencé cette série avec plus de questions que de réponses, mais chaque déclic de son appareil photo travaille à mieux déchiffrer le casse-tête des bienfaits éternels que nous recevons telle la manifestation de quelque chose qui va bien au-delà de nous-mêmes et des êtres corporels.

When put into a specific category, the subject might (will) lose its colours and specificity.
Léa Grantham
Theatre
When put into a specific category, the subject might (will) lose its colours and specificity deals with the idea of subjectivation; à quel moment l’individu devient-il sujet et de quelle manière nos attentes et nos échanges face à cet individu en sont-elles affectées.

Léa Grantham a d’abord entrepris des recherches sur le syndrome d’Asperger en étudiant les méthodes d’observation et d’examens qui mènent à un tel diagnostic chez un individu, la question de normalité et la façon dont une étiquette peut avoir un effet sur cette soi-disant idée de normalité.. Elle s’est penchée sur le rôle du regard en relation avec l’existence d’étiquettes ; la manière dont les catégories façonnent nos attentes vis-à-vis d’un individu étiqueté et définissent nos perceptions et échanges avec cette personne. Grantham a étudié également la solitude en réfléchissant à comment une étiquette peut à la fois créer un isolement et être considérée à tort comme un moyen de comprendre un individu en le plaçant dans une catégorie préétablie.

Cette œuvre utilise différents cadres narratifs afin d’explorer comment la création de catégories ou de moules qui ne tiennent pas compte de l’individualité permet justement à ces cadres de façonner et d’influencer l’idée commune de la normalité. Cette œuvre incite également à se demander qui est l’objet de subjectivisation et ce que signifie d’être examiné du regard.

LOVE SICK
David Briker
Vitrine
LOVE SICK « Comment dire “Je t’aime, mais tu me brises le coeur”? »
L’être humain a utilisé des images et des hiéroglyphes depuis la nuit des temps pour communiquer des idées et des sentiments.
À l’aide de technologies modernes, nous utilisons à nouveau des images et des symboles afin de transmettre à autrui des idées et des sentiments nuancés et complexes.
La série d’art sculptural The Love/Sick rend hommage à la beauté et l’attrait universel d’images comme outils de communication.

En tant qu’êtres humains, nous partageons une compréhension visuelle commune qui surmonte tous les obstacles culturels et linguistiques.”

Lost Love
par Eve Tagny
La prémisse du livre Lost Love est l’histoire d’un amour naissant, abruptement interrompu par le suicide d’un des partenaires. À partir de cette expérience personnelle ancrée dans un contexte de violence sociale héritée, cette oeuvre offre une méditation sur les effets d’une telle perte, ainsi que sur le processus de deuil et de guérison qui en découle.
L’expérience du deuil aigu est un paradoxe. On cherche des bribes de réconfort dans l’acte de commémorer les morts, tout en sachant qu’ultimement, il ne peut y avoir de réel réconfort. La nature irrémédiable de la perte ne laisse place à aucune consolation ni sentiment doux-amer; nul autre choix que d’apprendre à vivre avec la permanence de l’absence. Le besoin de matérialiser sa nature abstraite, mais néanmoins réelle, se fait pressent. Les souvenirs, objets, gestes, rituels et mots deviennent alors des moyens pour y parvenir.
Lost Love est le résultat d’un parcours de deuil, empli d’un amalgame d’actes de commémoration d’un amour disparu. Le suicide et le trauma étant des ruptures du cycle naturel, le défi des survivants est de trouver des voies de résilience afin de le restaurer.
Plus qu’une élégie pour les morts, Love Lost est un testament pour ceux qui restent, un geste pour contrer le legs du trauma intergénérationnel.

Traces de Vie Un voyage du Canada à l’Asie du Sud
जीवन के निशान कनाडा से दक्षिण एशिया की यात्रा
Shovan Gandhi, Kiran Ambwani, Mariette Raina, Stéphane Desmeules, Mobeen Ansari

En tant qu’anthropologue, j’ai toujours été fascinée par la diversité apparaissant dans une certaine unité au sein de ce monde. En tant qu’artiste, je questionne constamment l’acte de perception tel qu’il se manifeste à travers le corps, façonné par ma culture et mes expériences de vie personnelles.

C’est ma première exposition, la première fois que je réunis mon travail anthropologique et ma perspective artistique. Je rassemble ici des artistes avec qui nous partageons la même vision: une préoccupation pour l’être humain, la culture, les différences et l’unité qui habitent le monde. C’est un dialogue commun qui utilise différents formats. De la photographie artistique à celle de rue, de la mise en scène, du documentaire ou de la fiction à la performance.

Pourquoi avoir choisi l’Asie du Sud? Parce que c’est face à ce qui est différent de nous que l’on se découvre. Si mes études m’ont emmenée dans cette partie du monde pour étudier les textes anciens, des temples, les antiquités et les objets dévotionnels, c’est aussi une rencontre avec cet écho de ce qui est essentiel et profondément vrai dans chaque être humain.

Les traces tissent le monde, notre culture, la mémoire qui nous habitent. Anonyme ou connu, chacun participe à ces traces, à cette coloration infinie qui tresse le monde dans lequel nous vivons. Les traces qui me guident sur un chemin qui revient à son point d’origine.

with/avec DJ Elle Barbeque

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