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Résurgence Bispirituelle: Jade Konwataroni & Dayna Danger

Jade Konwataroni McComber et Dayna Danger discutent de la résurgence bispirituelle, de l’importance des pratiques reliées à la terre et plus. Cette conférence a été diffusée en ligne dans le cadre d’Equinox 2020.

A propos des artistes :

«Kwe ! Je m’appelle Jade Konwataroni McComber et je suis Kanien’kehá:ka du territoire mohawk de Kahnawà:ke. Je m’identifie en général comme «queer» et j’utilise le pronom elle. J’ai étudié pendant quatre ans dans le cadre du programme d’études des Premières Nations à l’Université Concordia avant d’être transférée à l’Université du Nouveau-Brunswick où j’étudie pour devenir infirmière diplômée. Mes études et mon travail ont porté sur la souveraineté alimentaire autochtone et les moyens traditionnels de conservation des semences, la plantation et la récolte de nos aliments et médicaments, ainsi que sur l’engagement des jeunes dans mon travail au Nunavik, en Eeyou Istchee et dans ma propre communauté. En général, je m’intéresse à la santé et à la guérison dans une perspective autochtone. Je n’ai pas toujours eu la grâce de maintenir mon identité autochtone aux côtés de mon identité queer dans le même espace, mais j’apprends que le fait de me présenter telle que suis dans mon entièreté m’a permis de tisser des liens significatifs avec les autres, de trouver une communauté et une famille.»

Dayna Danger (promo: iel) est artiste, aux origines Bispirituelle, Métis, Saulteaux et polonaise, organisateurice communautaire et «wrangler» de parenté. Danger a grandi à la limite nord-ouest de Win-nipi, le territoire du Traité 1, ou Winnipeg. Iel est actuellement basé·e dans l’intionni’tiohtiá:ke, ou Montréal. Danger est titulaire d’une maîtrise en photographie de l’université Concordia. En utilisant les processus de la photographie, de la sculpture, de la performance et de la vidéo, Danger crée des œuvres et des environnements qui remettent en question la ligne de démarcation entre l’empouvoirment et l’objectivation en revendiquant l’espace. Des œuvres en cours explorant le BDSM et les masques fétiches en cuir perlé négocient les dynamiques compliquées de la sexualité, du genre et du pouvoir de manière consensuelle et féministe. Iel se concentre sur la souveraineté visuelle et érotique des Autochtones et Métis. Danger a exposé son travail au niveau national et international dans des lieux tels que l’Art gallery of Alberta, Edmonton AB ; Urban Shaman, Winnipeg, MB ; Art Mur, Berlin ; et le New Mexico Museum of Art, Santa Fe et plus récemment à la Galerie nationale du Canada avec Àbadakone | Continuous Fire | Feu continuel. Danger a fait la couverture de la revue Canadian Art de juin 2018, Kinship. Danger a participé à des résidences au Banff Centre for the Arts et au Plug In Institute of Contemporary Art. Danger a été membre du conseil d’administration du Aboriginal Curatorial Collective (ACC/CCA) jusqu’en 2019. Danger est artiste en résidence à AbTeC dans le cadre d’Initiatives for Indigenous Futures et poursuit de manière indépendante un doctorat en histoire sur les pratiques de tannage des peaux de leur arrière-grand-mère, Madeline, à l’université Concordia.

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