close

For Whom Masculinities Matter

Artistes de l’exposition

Lacie Burning
Léuli Eshraghi
with asinnajaq
Dayna Danger

Catégories d’exposition

For Whom Masculinities Matter

Commissarisé par Adrienne Huard et Lindsay Nixon pour gijiit

Des ouvrages récents tels que Masculindians (2014) et Indigenous Masculinities (2015) ont soulevé des préoccupations au sujet des cultures coloniales de masculinisme toxique naturalisé chez les hommes autochtones. Cependant, ces œuvres s’appuient souvent sur des récits performatifs d’hommes cisgenres hétérosexuels revendiquant des représentations guerrières, parfois indépendamment de l’éthique des relations de ces hommes avec les femmes dans leur vie. Le cadre cis et hétéronormatif des études, de la théorie et de l’art de la masculinité autochtone ne facilite pas le développement de formes de masculinité fluides, ni même traditionnelles. Et pourtant, la criminalisation des hommes et des garçons autochtones persiste. Commissionné par Lindsay Nixon et Adrienne Huard pour gijiit, For Whom Masculinities Matter demande, qu’est-ce qui n’a pas été dit au sujet des masculinités autochtones? Qu’est-ce que la tendresse radicale et la fluidité du genre peuvent nous apprendre sur les masculinités autochtones conscientes, anticoloniales et tendres ? gijiit est un collectif de commissariat basé à Montréal et Toronto dont la pratique se concentre sur l’art autochtone communautaire et engagé, sur les sujets du genre, du sexe et de la sexualité.

Léuli Eshraghi
Sāmoan heterosexuality is a Church performance for Gregorian shame-time (2019) dans le cadre de For Whom Masculinities Matter, commissarié par le collectif gijiit (Lindsay Nixon et Adrienne Huard), dans l’espace Vitrine aux côtés de Lacie Burning, asinnajaq et Dayna Danger, Never Apart, Montréal, du 11 juillet au 30 septembre 2019.

Sāmoan heterosexuality is a Church performance for Gregorian shame-time (2019)
Léuli Eshraghi

Cette performance est composée de cinq gestes (eau salée sur les mains comme vénération ancestrale, jeux d’urine sur les épaules et la poitrine comme soin, jets de sperme sur la poitrine et les bras comme parenté choisie, massage intentionnel des mains et pincement des mamelons et des hanches comme traumas curatifs, affirmation de respiration partagée comme vie au-delà des tabous occidentaux).

Ceux-ci font allusion au désir et au plaisir non hétéronormatifs des autochtones lors de la cérémonie précoloniale Pōula des îles Samoa, au-delà de la douleur chrétienne comme miroir de l’identité autochtone dans tous les territoires colonisés. En s’inspirant de la forme architecturale du fale tele, un cercle ovale de feuilles d’or sera activé avec des bols d’eau. Dans la Vitrine, le néon appelle à l’action en langage Samoan : ai muli, « ai mimisā [manger du cul, manger du sperme.]

Not every boy gets their first ribbon shirt from his grandma, 2018
Lacie Burning

Voir les commentaires

Sans commentaires (Cacher)

Laisser un commentaire

Les champs obligatoires sont marqués d'un *.
Votre adresse email ne sera pas publiée.