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Le dernier Noir à San Francisco

Écrit par

Mark Karake
juillet 16th, 2020

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Je ne me souviens pas du moment précis où j’ai pleinement accepté que ma vie aux États-Unis était structurellement compromise, qu’il existait un plafond de verre en plus de quatre murs contraignants entre moi et toute opportunité.

Ne pas être un athlète ou un artiste particulièrement doué ou une sorte de célébrité dont le travail consiste à divertir signifie que j’étais excédentaire à la conscience collective américaine, un problème à tolérer.

Je me souviens cependant du moment précis où j’ai compris que les États-Unis me tuaient. À l’époque, je vivais à Oakland ; je m’y étais installé après avoir vécu deux années à San Francisco aux termes desquelles je ne pouvais plus supporter d’être dans cette ville. J’étais seul, en colère et frustré depuis un certain temps et ce trio d’émotions négatives avait progressivement gagné en intensité.

L’idée était de cocher San Francisco de ma liste afin d’être en mesure de dire que j’avais vécu dans cette ville célèbre. J’y resterais pendant quelques années après quoi je traverserais le Bay Bridge vers Oakland, j’achèterais un condo et j’y passerais dix ans, jusqu’à mon rapatriement chez moi en Afrique.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est à quelle vitesse et à quel point San Francisco me rejetterait. J’ai déménagé dans cette ville en avril 2014 et, en moins d’un an, je me suis retrouvé à traverser le Bay Bridge chaque weekend pour m’échapper de l’antipathie omniprésente.

Il est difficile de décrire l’expérience. Mais en gros, San Francisco avait été infiltrée par une nouvelle génération de ce qui peut être décrit comme une progéniture blanche privilégiée de banlieue qui n’avait ni l’intérêt ni le besoin pour la diversité.

Ayant grandi dans les banlieues américaines, berceau de privilège blanc américain, complètement isolés de la composition ethnique du reste du pays, ces gens cherchent naturellement à se rapprocher de ceux qui ont les mêmes traits qu’eux. La diversité était une notion académique, un phénomène qu’ils n’avaient rencontré qu’à l’écran ou dans le cadre d’un cours facultatif de collège vite oublié, une abstraction à laquelle ils n’auraient jamais à faire face dans leur vie.

Ils affluèrent à San Francisco en masse, se suivant les uns les autres après le collège. Des amis amenant des amis. Les séduisant avec des exhortations haletantes sur la vie fantastique et débridée de cette ville. C’était leur époque, la technologie était la chose à faire, et San Francisco l’endroit où il fallait être.

Un si grand nombre d’entre eux arrivaient de Boston qu’il était possible de les repérer instantanément. Ils s’appelaient entre eux des « Massholes » (N.D.T. un connard du Massachusetts), un terme ironique et faussement dérogatoire dont ils étaient secrètement fiers. San Francisco ressemblait à une annexe de Boston envahie de « Massholes ». Et tous ceux qui connaissent la façon dont le fanatisme est distribué en Amérique sauront que Boston est assez prolifique à cet égard.

Mes espoirs d’une expérience culturelle passionnante et inclusive dans la Cité près de la baie ont été anéantis par le rouleau compresseur qu’est la réalité dominante des États-Unis : la suprématie blanche.

La monoculture était suffocante, le rejet social douloureux et l’isolement écrasant. Sous de telles conditions, ma colère bouillonnait. Et en fond de toile, une époque où le téléphone intelligent révélait au monde entier le fétichisme caché du pays pour la destruction des corps noirs.

Pendant plusieurs mois au milieu des années 2010, rien ne pouvait arrêter le battement de tambour implacable de Noirs tués par la police, chaque meurtre capté sur téléphones cellulaires pour que le monde entier en soit témoin.

Trayvon Martin, Mike Brown, Eric Garner, Sandra Bland, Tamir Rice, Walter Scott, Philando Castile….. C’était incessant.

Mais le meurtre de Philando Castile est celui qui m’a brisé.

Je me suis réveillé un matin au milieu de tout ce carnage insensé et, comme la plupart d’entre nous le font rituellement avant de sortir du lit, j’ai pris mon téléphone pour me synchroniser avec le monde et c’est à ce moment que je l’ai vue. La vidéo d’un homme blessé à mort sur le siège passager, son âme quittant lentement son corps, sa petite amie désemparée filmant la scène tout en gardant le tueur calme pour préserver sa vie et celle de son enfant, assise dans un siège d’auto à l’arrière du véhicule.

On aurait dit une scène de film magnifiquement interprétée. Elle attaquait votre psyché et votre esprit ne savait pas quoi en faire. Je n’arrivais pas à trouver un scénario convenable pour ce que je voyais. Je n’arrivais pas à en croire mes yeux ou mes oreilles.

J’ai accompli le reste de ma routine matinale dans un état de stupeur, d’engourdissement. Durant mon bref trajet d’autobus à travers San Francisco en direction du travail, j’ai constaté les expressions nonchalantes des autres passagers, des milléniaux blancs dans leur aventure urbaine paisible. J’ai cherché sur leur visage un signe du sentiment d’angoisse facilement reconnaissable qui fait suite à une expérience traumatisante partagée. On le connaît tous. D’ailleurs, il s’agit d’un mécanisme humain d’adaptation. Nous nous cherchons mutuellement dans les moments de détresse partagée. Nous regardons les étrangers et nous savons qu’ils partagent le même désarroi.

Mais il n’y avait aucun signe. À cet instant, il était plus clair que jamais pour moi que, bien que nous occupions le même espace physique, nous existions dans des univers parallèles. Il était impossible de passer à côté de ce qui faisait rage sur Internet ce matin-là et de continuer à vivre sans que ses effets ne se manifestent sur votre visage.

N’avaient-ils pas le même Internet que moi ?

Je suis arrivé au travail avec cette humeur morose. L’équipe de vente avait une réunion ce matin-là. Alors que nous nous réunissions dans une des salles de conférence, j’espérais à moitié que quelqu’un évoquerait la vidéo, mais ce ne fut pas le cas. Je n’allais pas en parler ; en tant que Noir, on intériorise que le fait de ne pas mettre les Blancs mal à l’aise fait partie de la survie aux États-Unis. Traverser volontairement la rue en approchant une femme blanche, uniquement pour qu’elle se sente à l’aise. Ça, je l’ai fait plusieurs fois. En vivant derrière les lignes ennemies, on fait des ajustements pour l’oppresseur.

La réunion a commencé de manière typiquement procédurale. Tout le monde était normal, défendant énergiquement ses intérêts personnels et contribuant généralement aux sujets abordés, quels qu’ils soient. Pour eux, c’était une matinée comme une autre. J’observais la scène comme si je n’en faisais pas partie.

Mon âme était bouleversée, désirant le genre de soulagement singulier qui accompagne la reconnaissance. Le contraste d’être piégé dans un environnement aussi blasé, où chacun vaquait à ses occupations tandis que l’injustice déferlait comme une rivière tout autour de nous, était insupportable.

Tout au long de la réunion, j’ai continué à espérer que quelqu’un en parlerait. J’avais désespérément besoin de me sentir relié à autrui. Mon cœur pleurait, mais il n’avait personne avec qui pleurer. J’étais la seule personne noire dans la pièce.

La réunion a pris fin et je suis retourné à mon bureau en reconnaissant ma défaite. Abasourdi qu’on s’attende à ce que je donne le meilleur de moi-même tout en étant gravement affaibli mentalement et émotionnellement. C’était une nouvelle forme d’isolement que je n’avais pas encore connue.

Avant cela, j’avais accepté le fait que j’existais dans des conditions inégales et j’avais développé un moyen de faire face à cette réalité. Fais du bon travail, concentre-toi sur ce que tu peux contrôler, maintiens les plus hauts niveaux d’intégrité et tout devrait aller.

Mais cette fois, on avait percé mes murs. Peu importe le niveau de stoïcisme avec lequel j’avais bâti mon approche de la vie, mon visage devenant du marbre, je n’étais encore qu’un être humain. Le racisme systémique avait une fois de plus fait irruption dans ma vie, compromettant ma capacité à faire du bon travail et m’empêchant de me concentrer. Aussi pragmatique que vous soyez en tant que personne noire aux États-Unis, tôt ou tard, vous serez exposé.

J’ai fui San Francisco pour Oakland en mars 2016. Au début, Oakland a été une bouffée d’air frais. Voir des Noirs se promener dans la ville était comme un baume au cœur. J’ai loué un appartement en plein cœur du centre-ville. Mes filles avaient neuf et dix ans à l’époque et venaient me rendre visite les weekends. Je nous avais acheté des patinettes pour nous promener dans notre nouvel environnement urbain. Nous nous sentions chez nous.

Mais comme pour la plupart des nouvelles choses, le sentiment de nouveauté s’est vite dissipé pour révéler une ville qui perdait son âme à cause d’un rapide embourgeoisement. Il y avait encore des poches de résistance culturelle. Les cercles de tambours spontanés au lac Merritt, le cœur et l’âme d’Oakland. La foire de la rue First Friday avec l’énergie et les éléments pittoresques propres à Oakland. Les week-ends ensoleillés, les rives du lac regorgeaient de monde. Mais l’atmosphère hipster, avec ses cafés et ses restaurants indépendants, commençait à redéfinir le paysage culturel d’Oakland.

Comprenez-moi bien, j’ai apprécié les cafés et les restaurants, mais je savais qu’ils avaient un prix, que les Noirs étaient poussés hors de leur quartier.

Les investisseurs et les spéculateurs ont afflué à la recherche de leur prochaine opportunité. Des gens qui, il y a quelques années, n’auraient jamais osé mettre les pieds en ville alors qu’elle était en stagnation étaient soudainement partout. Un sentiment anti-embourgeoisement était dans l’air. La tension entre les locaux et les nouveaux arrivants s’est exacerbée. Des manifestations ont eu lieu. Mais comme toutes les attaques d’un prolétariat non préparé contre la marche sans merci du capital organisé dans un marché libre, ces efforts sans direction se sont révélés sans effet.

L’exode des natifs noirs et racisés se poursuivait de façon constante, à mesure que les loyers devenaient trop élevés ou qu’ils étaient incités à vendre des biens familiaux de longue date qu’ils n’avaient plus les moyens de les entretenir. Les changements structurels se font souvent à l’abri des regards. Il n’y avait pas de cortège visible d’anciens résidents qui quittaient la ville, mais on pouvait le sentir dans l’air. Les visages et les lieux d’Oakland changeaient.

En partant vivre à Oakland, je pensais avoir échappé à l’œil du cyclone d’embourgeoisement pour découvrir qu’il avait changé d’orientation. Une fois San Francisco conquise, la bête insatiable du capitalisme a jeté son dévolu sur Oakland, se déplaçant avec une vitesse impressionnante pour infiltrer la ville, se glissant effrontément dans des quartiers considérés comme dangereux même par les habitants d’Oakland.

En un rien de temps, une femme blanche avait appelé la police parce qu’un groupe d’hommes noirs donnaient dans l’Oakland typique : faire un barbecue avec de la musique au lac Merritt. L’intruse en question est devenue virale pour avoir exercé son privilège mal placé. La myopie du privilège est stupéfiante.

Ce que j’espérais trouver en vivant à Oakland n’y était pas. Je savais ce dont j’avais besoin : une collectivité, l’acceptation, une existence qui ne requiert pas de permission. J’étais convaincu qu’Oakland serait l’endroit américain où je pourrais enfin prendre racine et me détendre, au sein d’un peuple auprès duquel je n’aurais pas eu à justifier mon existence. Un lieu où être noir était assez, sans aucune explication requise.

Mais une nuit en particulier, la situation a changé. J’ai ressenti pour la première fois une sensation de chaleur inconfortable dans mon ventre. Comme si quelque chose cuisait lentement dans cette région de mon corps. J’ai ressenti ce que je m’image être une inflammation ou une destruction au niveau cellulaire, le début d’un empoisonnement progressif. Je savais que quelque chose n’allait pas.

La solitude s’ajoutait à l’attaque oppressante des microaggressions qui ponctuaient ma vie américaine. La possibilité quotidienne et très réelle de blessures corporelles directes de la part de la police, ou d’un justicier raciste, ou d’une fusillade de masse quelconque pesait lourd. Mon corps s’ajustait à vivre dans un environnement de terreur de basse qualité. Je mourais. L’attaque oppressante d’être noir aux États-Unis me tuait. Un sentiment écrasant de totale impuissance mêlé à la honte et à la colère. L’oppression systémique m’avait encerclé.

Deux jours avant d’écrire cet article, je suis tombé sur un tweet d’une médecin américaine.

« À l’école de médecine, j’ai pris une option intitulée “Stress”, pensant bêtement qu’on parlerait de méditation et de yoga. Le professeur a plutôt passé 6 semaines à prouver que le fait d’être pauvre ou une minorité détruit littéralement sa santé au niveau moléculaire, et j’y pense tous les jours. » @jfitzgeralMD

Elle est une femme blanche, caractéristiques qui prêtent de manière cruciale à son tweet la légitimité accordée à un observateur extérieur et impartial.

En 2016, je me suis échappé au Mexique à pas moins de cinq reprises pour m’éloigner du creuset. J’ai même suggéré au PDG de me laisser faire du télétravail depuis le Mexique, une demande qui a été refusée. Comme on peut s’y attendre, c’était un homme blanc de Silicon Valley et son expérience de vie constituait le sommet du privilège. Il n’avait pas une traître chance de comprendre que je me battais littéralement pour survivre, que l’environnement qui lui avait été aussi favorable me tuait. Il aurait été futile d’essayer d’expliquer.

À ce moment-là, je ne pouvais plus rien faire pour m’échapper. J’étais en train de mourir et je le savais. Mon seul espoir était de partir.

Le mois de novembre qui a suivi, ils ont élu Trump.

Ce chapitre est tiré d’un livre que je suis en train d’écrire et qui sera publié dans le courant de l’année. J’ai publié l’article ci-dessus en réponse à l’atmosphère mondiale actuelle sur la course. Ce qui s’est passé ensuite m’a obligé à publier ce qui suit :

Une belle histoire, et maintenant on fait quoi?

J’ai publié un article sur mon expérience [ci-dessus] en tant que personne noire dans la Silicon Valley et cela a attiré l’attention. Certains PDG de sociétés technologiques sont passés à l’action. Cet article est un appel à l’action pour ceux qui ont été suffisamment émus par l’article original pour soutenir le travail que nous faisons avec Impact Africa Network pour combler le fossé génie / opportunités pour les jeunes Africains talentueux.

La dernière chose à laquelle on s’attend un dimanche matin est un courriel d’un PDG de la Silicon Valley qui reconnaît ce que vous avez écrit et vous informe que le président exécutif de LinkedIn a publié votre travail sur sa plateforme. Criez à Aaron Levie, PDG de Box, qui est maintenant aussi membre de notre Challenge des 100 fondateurs.

Depuis que c’est arrivé, je me creuse la tête pour trouver comment transformer tout cela en résultats.

Les histoires qui m’inspirent sont celles qui parlent de transformer l’adversité en résultats, de transformer la douleur en but.

Nous avons tous été témoins de ces efforts malheureux pour plugger un «SoundCloud» après qu’un tweet soit devenu viral. Tweet viral 134K, plug SoundCloud 22 likes.

Mais j’ai quelque chose que j’aimerais plugger, et ce n’est rien d’autre que de changer le récit africain.

J’espère que le mien sera plus performant.

En mars 2018, après un long examen de conscience et une deuxième estimation angoissée, j’ai pris la décision de rentrer en Afrique pour me plonger dans la lutte pour le développement économique. C’est ce à quoi j’ai consacré le reste de ma vie, mon TED Talk en quelques sorte.

J’en étais finalement arrivé au moment de mes «deux routes séparées dans un bois», et j’ai réalisé que je pouvais soit laisser ma vie s’étioler dans un malheureux sentiment de «sécurité» financière proche de San Francisco, soit plonger tête et pieds dans l’aventure de faire un impact.

En janvier 2019, j’ai lancé un studio de création d’entreprise à but non lucratif à Nairobi, dont la mission est de veiller à ce que les jeunes Africains talentueux aient une chance de participer à la transformation numérique de l’Afrique en tant que créateurs et propriétaires.

L’histoire de l’Afrique n’est pas seulement une histoire de pauvreté et de maladie. Ceux d’entre nous qui ont grandi ici savent qu’une version différente existe, et qu’il s’agit du potentiel des continents : des jeunes talents irrépressibles et abondants.

Mais à qui revient la tâche d’exploiter ce potentiel ? Plus précisément, où mes 15 années d’expérience dans la Silicon Valley, que j’ai réprimées, pourraient-elles être les plus utiles ?

À Impact Africa Network, nous offrons des bourses de 12 mois pour l’innovation à des diplômés talentueux de l’enseignement supérieur, leur donnant ainsi l’occasion de travailler sur des idées bien étudiées avec des pairs aux vues similaires, sous la direction d’une équipe de direction expérimentée et d’un réseau de mentors.

Nous faisons 3 choses :
► Développer des leaders de l’innovation
► Lancer des startups
► Créer une communauté

Pourquoi un organisme à but non lucratif?

Parce que c’est le seul modèle de financement qui peut fonctionner pour le patient, et le travail de renforcement des capacités qui doit être fait à ce stade très précoce. Je suis ferme sur ce point.

C’est un travail difficile, peu prestigieux et seulement possible quand on est vraiment amoureux du processus.

Impact Africa Network est une entité caritative à but non lucratif US 501(C)3 EIN 83-2020331

Champion·nes

Malgré les défis auxquels nous sommes confrontés, le monde est rempli d’individus au cœur étonnant, et j’ai toujours su que nous trouverions des croyant·es. Voici quelques-unes des personnes qui nous ont appuyé jusqu’à présent.

Le plan 10 10 10

D’ici à 2030, notre vision est d’avoir développé 10 extrapolations, qui fournissent 10 000 emplois, pour une valeur combinée de 10 milliards de dollars.

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La plupart des gens sont désireux de soutenir des causes qui, selon eux, peuvent faire la différence. Comme toute organisation à but non lucratif, nous sommes toujours en train de collecter des fonds et nous vous invitons à participer à notre programme de soutien aux micro-donations. Ce programme fonctionne comme Netflix.

Nous recherchons 500 champion·nes prêts à donner 20$ par mois jusqu’en décembre 2021. Pour cela, je vous enverrai un exemplaire signé du livre avant la fin de l’année.

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À propos de l’auteur

Mark Karake est le fondateur et le PDG d’Impact Africa Network. «J’ai passé 15 ans à travailler avec des startups dans la Silicon Valley et j’apporte une grande expertise pratique en matière de fonctionnement des startups. Je suis passionné par le changement du récit africain en construisant de grandes entreprises africaines et en aidant à établir une culture de haute performance, de haute intégrité et de collaboration élevée».

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