close

Femme Realness

Exhibition Artists

Pansy Ass Ceramics
George Stamos
Nicholas Contrera
John Simone
Jihef Portelance

Exhibition Categories


Femme Realness
A Celebration of The Effeminate Gay Male

The intention of this exhibition is to celebrate the poof, the sissy and the peacocks of the LGBTQ2+ community.

Stereotypes depicted over the past century established a dominant narrative that all gay men were “nelly”. In our misogynist and heterosexist culture, we have been taught that men whom are flamboyant and feminine are lesser than, unattractive and not “real men”. In attempt to disprove the stereotype, aspects of gay culture slowly began to embrace and fetishize mainstream masculinity. From uniforms to sports to body hair, a more masculine aesthetic began to take over gay culture and the girlie boys were, once again, stigmatised. Only this time, it was within our own culture and that hierarchy continue today, both outside and inside of the LGBTQ2+ community.

The queer movement has come a long way but it is still not safe for many folks to simply be whom they are. These unapologetic “queens”, like many other visible minorities, generally endure ridicule, bullying and discrimination at various points in their lives. Yet “queenie” portrayals are not something to be looked down upon but, instead, highlighted as a powerful archetype within our diverse rainbow of humanity. We want to celebrate the style makers, the eccentric visionaries, the innovators and the brave individuals who are often ahead of their time and are not afraid to be their authentic selves in the face of adversity.

Femme Realness puts these magical and colourful beings on a pedestal, where they belong, with the intention of creating dialog and finding greater understanding within our community and society at large. Got to be real!

Femme Realness
Une célébration de l’homme homosexuel efféminé

Cette exposition a pour but de célébrer les fifis, les tapettes et les tantouzes de la communauté LGBTQ2+.

Les stéréotypes répandus au cours du siècle dernier ont établi un discours dominant comme quoi tous les hommes gais étaient des mauviettes. Notre culture misogyne et hétérosexiste nous a appris que les hommes flamboyants et féminins avaient moins de valeur, qu’ils étaient moins attirants et n’étaient pas de « vrais hommes ». Pour essayer de réfuter ce stéréotype, des facettes de la culture gaie ont progressivement adopté et fétichisé la masculinité traditionnelle. Des uniformes aux sports et à la pilosité corporelle, un esthétisme plus masculin s’est ancré dans la culture gaie. Les garçons féminins ont été stigmatisés une fois de plus, mais cette fois, par notre propre culture. Cette hiérarchie perdure à l’extérieur tout comme à l’intérieur de la communauté LGBTQ2+.

Le mouvement queer a fait de grands progrès, mais il n’est pas toujours sécuritaire d’être qui l’on est vraiment. Ces folles assumées, comme beaucoup d’autres minorités visibles, sont habituellement victimes d’humiliation, d’intimidation et de discrimination dans le courant de leur vie.Pourtant, ces représentations « fofolles » ne devraient pas être méprisées, mais plutôt soulignées comme archétype puissant au sein de l’arc-en-ciel qu’est l’humanité. Nous voulons célébrer les créateurs, les visionnaires excentriques, les innovateurs et les personnes courageuses qui sont souvent en avance sur leur temps et n’ont pas peur d’être authentiques face à l’adversité.

Femme Realness place ces êtres magiques et colorés où ils méritent de se trouver, soit sur un piédestal, dans le but de susciter une conversation parmi notre communauté et la société et mieux comprendre ce phénomène. Il faut être vrai!

Pansy Ass Ceramics

Pansy Ass is Andy Walker and Kris Aaron, both artists and real-life partners in Toronto, Canada. In their work they combine their expertise in ceramics creation with their love of vintage china and antiquities. They deal with themes like the demystification of homosexuality and sex-positivity. Their work is sometime sexy & provocative, sometimes vulgar and ridiculous but always with a touch of humour.

For Femme Realness we wanted to create a series of objects that consider the softer, more fragile and brilliantly coloured side of the masculinity spectrum. The centre pieces of this body of work are the youth busts, in which we have decorated to represent the harmful names given to many of us femme boys in our early years. We have taken the names Pansy, Fruit, Fruit-cake, Sissy, and Dandy, and in these busts we are celebrating these elements of identities that we take on at an early age.

To accompany the busts we have created vessels and ornaments that we consider to symbolize themes of flamboyancy, decadence and fetish evolving from these identities as we move through life. We have used tropical birds as well as elements of drag culture to carry this message.

In our work, we explore gay male identify and culture through the medium of porcelain and the act of ornamentation. The fragility, elegance and prestige of porcelain and its traditional role in domestic life makes it an exciting avenue to explore alternative, but popular, themes of culture, identity and sexuality.

Pansy Ass est constitué de Andy Walker et Kris Aaron, deux artistes et conjoints à Toronto, au Canada. Ces derniers unissent leur expertise en matière de céramique à leur amour pour la porcelaine d’époque et les antiquités. Ils traitent de thèmes comme la démystification de l’homosexualité et le mouvement pro-sexe. Leurs oeuvres sont parfois sexy et provocantes, parfois vulgaires et saugrenues, mais ne sont jamais sans humour.

Pour Femme Realness, nous avons voulu créer une série d’objets qui prennent en considération le côté plus tendre, plus fragile et plus coloré des notions de masculinité. Les pièces centrales de cette oeuvre sont des bustes de jeunes que nous avons décorés de manière à représenter les sobriquets méprisants dont nombreux d’entre nous femme boys ont été affublés pendant notre jeunesse. Nous avons choisi les noms Pansy , Fruit, Fruit-cake, Sissy, et Dandy, et à travers ces bustes, nous célébrons les éléments identitaires que nous adoptons dès un jeune âge.

Pour accompagner les bustes, nous avons créé des objets et des ornements qui, selon nous, symbolisent la flamboyance, la décadence et le fétichisme qui évoluent de ces identités au cours de notre vie. Nous avons également utilisé des oiseaux tropicaux et des éléments de la culture drag pour transmettre ce message.

Nous explorons la culture et l’identité de l’homme gai à travers nos oeuvres par le biais de la porcelaine et l’ornementation. La fragilité et l’élégance de la porcelaine, le prestige qui y est associé, ainsi que son rôle traditionnel dans la vie domestique en font un médium excitant pour explorer les thèmes à la fois alternatifs et populaires de culture, d’identité et de sexualité.

Nicholas Contrera

When I began my journey, I felt as though I was shedding an old skin. I came out at the age of nineteen, and as part of that journey, I had a strong desire to leave home. Starting a pilgrimage from Detroit, lived nomadically around the country until finally arriving in New York. Never feeling as though I had settled and with no roots to ground myself, I naturally sought to find home in the places and people I would meet during this four-year voyage.

My general interest in the self, identity and community morphed into more focused and refined explorations of queerness. I examine the individual and the individual’s relationship to a broader culture or subculture. And although I enter unfamiliar territory, and my process of documentation becomes a strategy for understanding, it is in the feminine male gaze that I truly comprehend the complexity of subject matter. In this work, the conventions of identity – particularly as they relate to gender and sexuality – are not only redefined but in constant flux. As instantaneously as the camera can capture an image, the lexicon can shift, transcending conceptual and actual borders, resisting geography, as it celebrates ever-changing differences within these endlessly transforming subjects.

Nicholas Contrera (né en 1992 à Détroit, au Michigan) a développé une pratique photographique qui explore la nature multidimensionnelle des genres. Il pointe son objectif sur une variété de différents sujets, particulièrement ceux ancrés dans la dynamique et souvent décadente de la scène des boîtes de nuit new-yorkaises où il examine la fluidité de la sexualité et du soi. Faisant abstraction des technologies photographiques contemporaines, Contrera utilise des techniques analogues dans le cadre de ses analyses de l’identité humaine.

Au début de mon parcours, j’ai eu l’impression de faire peau neuve. J’ai fait mon coming out à l’âge de dix-neuf ans et, à travers ce cheminement, j’ai ressenti le besoin de quitter la maison. Après avoir entamé mon pèlerinage depuis Detroit, j’ai vécu de manière nomade à travers le pays jusqu’à mon arrivée à New York. Sans avoir l’impression de m’être établi quelque part ou d’avoir développé des racines, j’ai évidemment chercher un chez-moi dans les endroits et les gens que j’ai rencontré durant ce périple de quatre ans.

Mon intérêt général pour le soi, l’identité et la communauté s’est transformé en explorations plus approfondies de l’identité queer. J’étudie l’individu et la relation de cet individu avec une sous-culture ou une société en général. Bien que je m’engage sur des sentiers inconnus et que mon processus de documentation devienne une stratégie visant à mieux comprendre, c’est à travers le regard masculin féminin que je saisis véritablement la complexité du sujet. Dans ces oeuvres, les conventions d’identité – notamment en ce qui concerne le genre et la sexualité – ne sont pas seulement redéfinies, mais sont également en évolution constante. Le lexique peut changer aussi rapidement que la caméra peut capter une image; il transcende les frontières conceptuelles et réelles et résiste à la géographie alors qu’il célèbre les différences changeantes au sein de ses sujets en évolution constante.

John Simone

“Simone’s work bears witness to an era that existed in New York City that is equal to Paris in the twenties, Berlin during the Weimar Republic and Shanghai in the thirties. He has managed to portray this era, capturing exactly the energy, the craziness and the creativity that made it unique.” – Rudolf Piper

“…Nelson Sullivan was a regular, filming all the glam minutiae for epic documentaries that would find their way onto YouTube years later. Pushing himself into this mix, Simone was always fearless, enthusiastic and game for anything. The twinkle in his eyes spoke volumes about his love for capturing the ruling class of clubs, who had the power because they were the most creatively beautiful and culturally daring ones for miles. He still has that twinkle.” – Michael Musto (TheBlot.com)

John Simone has been documenting nightlife and it`s denizens since 1987, first in New York and later in his hometown of Toronto.

After graduating from U of T in 1986, Simone moved to New York and within months he managed to make a name for himself as a regular contributor to the original Details magazine`s eponymous Stephen Saban nightlife column.

In 1988 Simone was made chief photographer of Michael Alig’s club kid magazine, Project X. In addition, his work was published in over 35 New York and international magazines.
(Ninety of Simone’s photographs are featured in the Netflix documentary, Ramon Fernandez’s Glory Daze: The Life and Times of Michael).

Simone was doing all this while moonlighting at Club 1018 and the then-recently-re-opened Studio 54, as house photographer hustling $8 Polaroid’s to the assembled `bridge & tunnel` homeboys.

Simone had numerous club and gallery exhibitions during his time in New York from 1987 to late 1990 that featured club personalities and celebrities (Tunnel, Limelight, Red Zone, World, Stringfellows, Realart Gallery).

In Toronto, Simone continued to document nightlife, first as a columnist for Torstar’s Eye Weekly, then for the LGBT bi-weekly Xtra Magazine (1995-2005).
During this time Simone also exhibited his work in group shows in New York, San Francisco & Toronto (Serge Sorokko Gallerys & Edward Day Gallery).

Thirteen of Simone’s archival photographs are featured in a 2015 monograph on performance artist (& Lucian Freud muse) Leigh Bowery which was published as a German-language edition in Austria.

From 2006 until 2011 Simone traveled to and photographed over 125 exotic destinations as senior photographer and photography teacher for Princess Cruises. Simone`s portfolio and related projects can be found at johnsimonephotography.com.

« Les oeuvres de Simone témoignent d’une époque de New York qui fait concurrence au Paris des années 20, à Berlin pendant la République de Weimar et à Shanghai dans les années 30. Il a réussi à présenter cette époque, à capturer exactement l’énergie, la folie et la créativité qui la rendaient unique. » – Rudolf Piper

…Nelson Sullivan était un habitué qui filmait tous les détails glamour de ces soirées pour des documentaires épiques qui se sont retrouvés sur YouTube quelques années plus tard. Se taillant une place dans ce milieu, Simone était toujours audacieux, enthousiaste et intrépide. Il avait une étincelle dans ses yeux qui en disait long sur la passion qu’il avait à capturer la classe dominante desclubs qui avait accédé au pouvoir car ses membres étaient les personnes les plus merveilleusement créatives et téméraires pour des miles à la ronde. Il a toujours cette étincelle. » – Michael Musto (TheBlot.com)

John Simone documente le nightlife et ses membres depuis 1987, tout d’abord à New York et ensuite à Toronto, sa ville d’origine.

Après avoir obtenu son diplôme de l’Université de Toronto en 1986, Simone s’est établi à New York et s’est rapidement fait connaître en tant que collaborateur régulier de la rubrique éponyme de Stephen Saban couvrant le nightlife pour le magazine Detail.

En 1988, Simone est devenu le photographe en chef de Project X, le magazine de Michael Alig sur les club kids. De plus, ses oeuvres ont été publiées dans plus de 35 magazines new-yorkais et internationaux. (90 photographies prises par Simone sont présentées dans Glory Daze: The Life and Times of Michael, le documentaire réalisé par Ramon Fernandez pour Netflix.)

Simone a mené à terme tous ses projets tout en bossant d’abord au Club 1018 et ensuite au Studio 54 qui venait tout juste d’être réouvert : il y travaillait comme photographe attitré et vendait des polaroids aux banlieusards de passage pour la somme de 8$.

Simone a réalisé de nombreuses expositions dans des boîtes et des galeries new-yorkaises de 1987 à la fin des années 90 mettant en vedette des personnalités du nightlife (Tunnel, Limelight, Red Zone, World, Stringfellows, Realart Gallery).

À Toronto, Simone a continué de documenter le nightlife, en tant que chroniqueur pour Eye Weekly au Toronto Star et ensuite pour le magazine LGBT bimensuel Xtra de 1995 à 2005.
Pendant cette période, Simone a également présenté ses oeuvres dans des expositions de groupe à New York, à San Francisco et à Toronto (Serge Sorokko Gallerys & Edward Day Gallery).

Treize photographies d’archives de Simone ont été présentées en 2015 dans une monographie sur Leigh Bowery, artiste et muse de Lucian Freud, qui fut publiée en Autriche.

Entre 2006 à 2011, Simone a photographié plus de 125 destinations exotiques en tant que photographe principal et professeur de photographie pour Princess Cruises. Il est possible de consulter le portfolio de Simone ainsi que d’autres projets connexes à johnsimonephotography.com.

George Stamos The Waiting Room

The Waiting Room reframes footage from a meeting in 1997 between Queer icon Quentin Crisp and Dancer Choreographer George Stamos at the Versailles Room of Pandora’s Box, a private Sadism and Masochism service provider in New York City. The meeting was part of Stamos’ research examining intergenerational relations between men who have sex with men outside of heteronormative body aesthetics. Crisp first came to attention in 1968 when his autobiography The Naked Civil Servant was published. He died in 1999, author of 14 books and star of over 20 films. The Waiting Room is a tribute to Quentin, a remembrance of George Stamos’ former self and a dispelling of shame. The ambiguous encounter between a Queer elders gaze and provocative youth’s casual sexuality reveals an intergenerational Queer dialog outside of heteronormative body aesthetics. The piece celebrates the power of gender bending bodies across time and is a dispelling of shame.

The Waiting Room (La salle d’attente) récupère un enregistrement datant d’une rencontre entre l’icône queer Quentin Crisp et le danseur et chorégraphe George Stamos en 1997, à la Versailles Room du Pandora’s Box, un « prestataire de services » sadomasochistes privé new-yorkais. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre des recherches de Stamos portant sur les relations intergénérationnelles entre des hommes qui couchent avec des hommes en dehors de l’esthétique corporelle hétéronormative. Crisp s’est fait remarqué en 1968 à la suite de la parution de son autobiographie intitulée Fonctionnaire du nu. Il est décédé en 1999, auteur de 14 livres et acteur dans une vingtaine de films. The Waiting Room (La salle d’attente) est un hommage à Quentin, un rappel au George Stamos de jadis et une dissipation de la honte. Cette rencontre équivoque entre le regard d’un aîné queer et la sexualité décontractée d’une jeunesse provocante révèle un dialogue queer intergénérationnel en dehors de l’esthétique corporelle hétéronormative. Cette oeuvre célèbre le pouvoir des personnes qui ne sont pas pliées aux normes de genre à travers l’histoire et est une dissipation de la honte.

Jihef Portelance

Jihef Photo is a small company founded and managed by Jean-François “Jihef” Portelance since 2010. After showing interest in photography, he aims to follow in the steps of the leading names in Pop Art culture like Guy Bourdin and David Lachapelle, for whom he’s had admiration since he first discovered their works. Jihef Photo works to bring Pop Art culture to a mainstream trend, passing on its style while having fun with each concept in order to feature in everyone’s personality.

Jean-François “Jihef” Portelance est un artiste originaire de Gatineau ayant étudié dans la photographie et le cinéma. Ayant une imagination très fertile, il découvre le Pop Art à la Andy Warhol dans ses exploits et décide de percer dans ce style. Découvrant les photographes de grande renommée Guy Bourdin et David Lachapelle, il entreprend comme mission de trouver sa place parmi ses grands noms qu’il admire tant.

View Comments

Comments (1) (Hide)

  1. Can I receive a price catalogue and availability for the pieces in the Fem Realness show

Leave a Comment

Required fields are marked with a *.
Your email address will not be published.