Six Picks: J’vlyn D’Ark

En vue de l’atelier sur les consoles de mixage qu’elle donnera à Never Apart, la DJ, productrice et ingénieure du son aux multiples talents J’vlyn D’Ark a parcouru notre collection d’albums à la recherche de trouvailles mélodiques et hypnotiques qui caractérisent son travail.
Originaire du Sud profond des États-Unis et réincarnée dans la scène musicale underground de Montréal, J’vlyn s’impose comme une fine connaisseuse de deep house et de techno séduisante. Elle a organisé le party mensuel Faggity Ass Fridays pendant plusieurs années avant de se lancer dans des projets centrés sur des artistes électroniques queer incluant D’ark Mistress, TRYST, Acidalia, pitch:dark et Klubnacht. On la retrouve tout aussi souvent dans des raves underground que dans des festivals établis comme Piknic Électronik et Igloofest. Repoussant toujours les limites de sa pratique musicale et sonore, J’vlyn a récemment terminé une formation en ingénierie du son et se concentre maintenant sur des productions inédites et le travail en studio.
Écoutez le plus récent épisode de pitch:dark, son programme à la station de radio Internet montréalaise n10.as, où elle présente quelques-unes de ses découvertes tirées de la collection NVA !

Quelle ambiance ! Ce morceau s’annonce comme de la house progressive, mais une fois que vous vous retrouvez au sein de son énorme réverbération, vous aurez du mal à en sortir.
Des pads cycliques, des ooh de deep house, des pédales de distorsion fermées et un groove qui vous fait danser d’un côté à l’autre — ce morceau illustre parfaitement mon amour pour les pistes de remplissage uniques qui ajoutent à l’ambiance.
Un bel exemple de la beauté quasi inarticulable du uniquement sur vinyle. Ce groove vous garde en mouvement tout en demeurant extrêmement minimaliste.
Quand j’ai entendu ce morceau, j’ai immédiatement su que j’avais trouvé une perle rare. Cette production fluide et sexy vient d’un coin du deep house qui me prend toujours à la gorge.
Un morceau qui me parait vraiment en avance sur son époque : il cadre tellement avec les morceaux du palmarès actuel de tech house que j’ai dû vérifier trois fois qu’il datait bien d’il y a quinze ans.
J’appelle les morceaux comme celui-ci des ‘moments’. Une ambiance qui donne des frissons à la foule, c’est le moment fort d’un set afterhour de 5 heures—parce que c’est comme ça que j’aime dire «merci» en tant que DJ.




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